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Doc S1/04/17

Il s’agit d’une déclaration qui est toujours vraie mais qui est en même temps dénuée de pertinence.  Toutes les denrées alimentaires peuvent renfermer des contaminants mais ce n’est pas une raison pour mettre en garde la population contre leur usage.  En ce qui concerne les compléments alimentaires, ce risque est en outre particulièrement faible.  Les compléments alimentaires sont tout simplement des produits très sûrs.

      • Les fabricants de CA en Belgique travaillent avec des normes de qualité élevées.

 

Tous les opérateurs qui fabriquent ou distribuent des compléments alimentaires en Belgique doivent se faire connaître auprès de l’AFSCA et obtenir une autorisation.  Vous trouverez les entreprises agréées sur le site www.foodweb.be. En fonction des activités, un programme de contrôle est élaboré et les opérateurs sont soumis à des audits d’inspection périodiques. Les systèmes de qualité en matière de compléments alimentaires reposent sur les règles HACCP européennes. Les règles HACCP doivent être respectées conformément aux dispositions sectorielles. En Belgique, par exemple, on travaille avec le Système d’Autocontrôle. Ce système d’autocontrôle garantit que les opérateurs ont bel et bien mis en œuvre les exigences de qualité sectorielles. À cet effet, les opérateurs peuvent demander une certification externe auprès de sociétés d’audit agréées ou demander une certification via l’AFSCA.

Les autres états membres de l’UE travaillent suivant des normes de qualité similaires, même si l’interprétation des systèmes de qualité par leurs autorités nationales est parfois formulée différemment. Be-sup estime que nous pouvons affirmer que les membres de be-sup en Belgique, notamment grâce au système des guides d’autocontrôle, jouent un rôle moteur dans le domaine de l’assurance qualité des compléments alimentaires. En effet, les entreprises se soumettent à des contrôles rigoureux à l’entrée des matières premières et sur les produits finis.

 

  • Le risque de contaminations dangereuses dans des compléments est extrêmement faible

Comme pour tous les autres compléments alimentaires, une contamination involontaire peut survenir pendant le processus de production. D’où l’élaboration de la norme HACCP européenne qui stipule la façon dont vous devez gérer ce problème en tant que fabricant et la façon de l’éviter.  Ainsi, le risque de contaminations dangereuses est limité à un minimum absolu, voire même exclu.

Les compléments alimentaires sont de très petites quantités, surtout par rapport à l’alimentation normale que nous ingérons.  Le risque de contamination dangereuse dans un ingrédient pour un petit comprimé de 500 mg est donc beaucoup plus faible que – par exemple – dans un plat préparé de 500 grammes.

Le législateur a également prévu des exigences strictes pour limiter les contaminations. Par exemple, des quantités maximales de sécurité s’appliquent aux métaux lourds, aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, aux OGM, aux pesticides, etc. Des règles strictes s’appliquent également aux allergènes afin d’éviter toute contamination (croisée).  En outre, il existe des règles en matière de notification obligatoire, des procédures strictes de rappel et une traçabilité totale qui permettent de contrôler les conséquences d’une éventuelle contamination.

Chaque année, l’AFSCA publie les résultats de ces contrôles et il en ressort que les compléments alimentaires sont d’excellente qualité.  Au cours des dix dernières années, aucun cas de contamination ayant entraîné des effets néfastes n’a été signalé.

  • Les consommateurs sont informés de la présence potentielle dallergènes

Tous les ingrédients d’un complément alimentaire, y compris les éventuels agents de charge et tous les additifs, sont mentionnés dans la liste d’ingrédients.  Les allergènes potentiels sont indiqués dans cette liste en caractères gras afin d’être bien visibles pour le consommateur.

  • Les avertissements obligatoires sur létiquette apportent une protection supplémentaire au consommateur

Les compléments alimentaires comportent en outre, comme les denrées alimentaires ‘ordinaires’, tous les avertissements obligatoires (‘warning statements’) imposés par la réglementation FIC européenne (Règlement UE  1169/2011). Cette législation s’applique par exemple à la caféine, aux polyols, aux édulcorants, aux phytostérols, à la réglisse (Glycyrrhiza glabra) et à bien d’autres substances.

En Belgique, d’autres obligations sont également en vigueur sur base du projet d’adaptation de l’AR 3/3/1992, notamment pour le zinc, le potassium et la vitamine K. Par ailleurs, de nombreuses autres mentions sont obligatoires pour des plantes conformément à l’arrêté sur les plantes AR 29/8/1997, par exemple pour le Gingko Biloba et l’Aloe Vera.  Du reste, d’autres Arrêtés en vigueur donnent lieu à des mentions comme par exemple pour la N-Acétylcystéine.

Abréviations et références

AFSCA = Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (www.favv.be)

HACCP = Hazard Analysis and Critical Control Points

FIC = Food Information to Consumer

Pour les références aux textes de loi et aux règles : voir Doc. R1.